samedi 15 janvier 2011
Poupées russes étape par étape
Etapes par étapes, voici trois petites matriochkas que je viens tout juste de terminer. L'envie m'est venue après une très agréable soirée chez deux amis, qui en ont peint deux superbes séries de cinq...Pour les voir, c'est ici : http://tibout.canalblog.com/, et ici :http://krisoft.over-blog.com/ext/http://krisoft.canalblog.com/
Comme je ne suis pas du tout habituée à peindre sur du volume, j'ai bien soigné l'étape sur papier pour me guider ensuite, mais j'avoue avoir eu un moment de perplexité quand j'ai découvert la taille des boites que j'avais commandées : la plus petite fait 4cm, la plus grande 8cm ! Et, forcément, je m'étais un peu embarquée dans un dessin aux détails "pattes de mouches"comme je les aime...Au final, je crois que la petite aquarelle me plait davantage que le résultat sur bois, mais j'ai beaucoup aimé l'exercice et je pense bien recommencer; c'est un support très ludique qui offre une multitude de possibilités :)
Un très bon week end à tous !
Eh, le résultat n'est pas mal du tout ! Superbe, même.
RépondreSupprimerLes illustrations me plaisent beaucoup, elles sont de la même veine d'inspiration que "Églantine", non ?
Et je ne sais pas si c'est volontaire, mais les personnages évoquent des êtres embryonnaires, bien muchés en paix, elles-mêmes centrées sur un être vivant.
Un hommage à la gestation, peut-être ?
(Désolée, le terme n'est pas poétique à la clé, mais je ne trouve pas de synonyme...)
Bon week-end à toi aussi, Y.
J'adore..! c'est si doux, si délicat...
RépondreSupprimerc'est juste magnifique!!! j'aime, j'aime, j'aime!!!tu t'en es superbement bien sortie! c'est si féminin, tendre... des poupées-cocons pleines de douceur, de chaleur, de réconfort, et en même temps, comme disait Hélène, comme en hommage à la gestation, et donc parfaitement adapté à la symbolique de l'Hiver, cette saison si maternelle, où la terre vibre au rythme de croissance et d'éveil de ses milliers d'enfants-graines...
RépondreSupprimerthese are such a pleasure and treasure to see! Quite charming and magical!
RépondreSupprimerMerci à toutes d'avoir pris le temps de m'écrire ces si gentils commentaires (Many thanks Tamie!)!! Je suis vraiment heureuse que ça vous plaise, ça m'encourage à persévérer ^_^ Hélène et Joanne : oui, les matriochkas symbolisent traditionnellement la fécondité, je n'avais pas réellement pris la décision de le faire apparaître, mais le thème s'est imposé de lui même, je crois que la forme arrondie et harmonieuse des boites incite à se diriger vers ces représentations, ainsi que l'imbrication de celles-ci les unes dans les autres...Merci encore, bon week end à toutes :)
RépondreSupprimerC'est vraiment superbe, je dois dire être totalement séduite par ces magnifiques matriochkas... C'est vraiment très beau ;o)
RépondreSupprimerGros Bisous
Hélégia (Gwladys)
Je me suis un peu perdu sur le web et je suis tombé sur votre blog et votre travail. Une merveille. Et je vous laisse modestement un "truc" en retour ci dessous :
RépondreSupprimerParce que ce serait con
Con de passer au travers
D’un verre
Cela sent l’alcool
Cela put le graillon
Pour quelques picaillons
Se mettre la tête à l’envers
A l’envers du
Travers de la nuit
Un comptoir morbide
Où l’on sert de l’anis
Comme l’on pisse
De travers
A se faire mal au bide
En se donnant chaud au coeur
Il est minuit
L’heure du crime
A la porte du Pernod Ricard
Et l’heure des cimes
Celles qui rameutent
Au zinc : la prime du désespoir
L’illusion et le cafard
De bonnes doses
Sans faux cols
Pour effacer les bakchichs
L’ardoise d’une vie
Terre à terre
Et il suce la glace
Qui rêve d’océans
De départs statiques et
Qui désole
La poussière.
Des provinces embués
Sans cartes, ni boussoles
Il avance, il refoule,
Il s’en siffle
Par les larmes qui coulent
Au travers d’un verre
De blanc ou de rouge
De vin ou de bière
Devenu monstre d’amour
Soudain l’homme est grand
Il a tant bu
Qu’il est devenu géant
Un matador du trottoir
Un conquistador de la mort
Qui ne se couchera jamais
Alors il boit encore
Pour remplir encore
Alors il boite encore
Sur la table de buvard
Il se penche et l’on ne sait
Où il va mais ce serait
Con de passer au travers.
Cela te derange-tu si j`écris une chanson avec ton poeme?
SupprimerLa chanson ne sera pas publiee malgre tout.
Merci beaucoup Hélégia, j'ai acheté d'autres petites boites en bois, plus qu'à trouver le temps!
RépondreSupprimerMerci, la bête, pour ton message et ce poème. Connais-tu les quatrains de Omar Khayyam sur le vin et l'ivresse ? Ils sont très beaux.En voici quelques extraits :
"III
Considère avec indulgence les hommes qui s'enivrent.
Dis-toi que tu as d'autres défauts. Si tu veux connaître la paix,
La sérénité, penche-toi sur les déshérités de la vie,
Sur les humbles qui gémissent dans l'infortune, et tu te trouveras heureux.
IV
Fais en sorte que ton prochain n'ait pas à souffrir de ta sagesse.
Domine-toi toujours. Ne t'abandonne jamais à la colère.
Si tu veux t'acheminer vers la paix définitive,
Souris au Destin qui te frappe, et ne frappe personne.
V
Puisque tu ignores ce que te réserve demain,
Efforce-toi d'être heureux aujourd'hui.
Prends une urne de vin, va t'asseoir au clair de lune,
Et bois, en te disant que la lune te cherchera peut-être vainement, demain." (...)
"Ne te dépense pas tant en tristesse insensée, mais sois en fête.
Donne, dans le chemin de l’injustice,l’exemple de la justice,
Puisque la fin de ce monde est le néant,
Suppose que tu n’existes pas, et sois libre."
Non ma chère je ne connaissais pas mais je prends note... vous savez vous parlez à une brute (une bête) qui écoute Miossec et se rend parfois dans des bars de Brest... Enfin, je vieillis bien vite en qq sorte :)et j'imagine que parler de Miossec ou Dimey est assez peu flateur au vu de votre nom exotique :)
RépondreSupprimer