Un petit concours pour repartir avec ce petit médaillon, comportant un détail de la peinture "Eir"...Dans la mythologie nordique, Eir est une déesse Ase dont le nom signifie "celle qui aide, apaise ; c'était une guérisseuse très efficace, avec l'idée de rendre à la vie ce qui est mort. Elle apparait également dans certains textes comme une walkyrie (source : dictionnaire de mythologie et de symbolique nordique et germanique, de jean Jacques Thibault).
Le principe de ce concours est simple : il vous suffit de vous inscrire à ce blog, et de poster un commentaire comportant un petit extrait de texte : citation, fragment de poème, de roman...Le texte n'est évidemment pas forcément de vous et peut être très court, mais ce sera plus sympa si vous choisissez de partager un passage qui vous a touché, quelle qu'en soit la raison... Que ceux que je ne connais pas n'hésitent pas à se présenter :)
Vous avez environ une semaine, comme je serais au festival médieval de Provins le week end prochain, je ferais le tirage au sort lundi 20 et inscrirais le résultat dans la foulée !
Je me permet commencer, avec un témoignage sur lequel je me suis arrêtée, dans un livre sur la gravure que je viens d'acquérir. En général, les réflexions sur l'art ne me passionnent pas plus que ça, mais j'ai trouvé celle-ci particulièrement ...Résonnante.
"La gravure influe beaucoup sur ma vie. L'art est ma façon de jouer, et j'essaie de jouer en professionnel. Mes œuvres sont toutes comme mes enfants. J'en suis responsable, autant que je suis responsable de mes actes. Si ce que je fais est plat, j'apporte une énergie négative au monde, ce qui peut nuire tant à autrui qu'à moi-même. C'est l'inverse avec les œuvres signifiantes."
Andrew Levitsky
En espérant que vous serez beaucoup à partager vos petites émotions littéraires, je vous souhaite une belle semaine inspirée!
Étant une grande fervente de la déesse Eir (surtout de son aspect de guérisseuse ^^), je ne peux que me réjouir de ce concours.
RépondreSupprimerVoici ma petite participation. Il s'agit d'un petit texte que j'ai écris après avoir vu cette photographie : http://fc03.deviantart.net/fs18/i/2007/172/e/e/Tinker_by_CLAIREPROB.jpg
Et qui m'a donné l'idée de créer le personnage de "La Petite Voleuse d'Âmes":
"Parmi les êtres de Faërie, il est des créatures qu'il vaut mieux éviter,
Car vous pourriez bien y perdre vos rêves et toutes vos pensées.
Mais chacun sait qu'au détour du bosquet,
Si par malheur vous croisez le chemin de cette fée,
Mieux vaut fuir très loin, courir se réfugier.
Car sous ses airs de douce enfant aux grands yeux écarquillés,
Se cache la Petite Voleuse d'âmes, qui vous perdra aux détours des sentiers."
En espérant que ça plaira ^^
Célie.
C'est super charmant Célie, merci beaucoup de nous faire partager...:)
RépondreSupprimerCoucou!
RépondreSupprimerPetit texte à méditer:
"Il avait commis l'erreur de lancer un ultimatum à l'existence : ne pousse pas plus loin ou je serai anéanti; ne me prends pas cela, je ne pourrai pas le supporter.Or la vie l'avait ignoré : elle avait franchi cette limite et Simon s'était cru forcé de désespérer.On ne peut pas décider à l'avance de ce qui est insupportable; c'est impossible à décréter.......On ne peut pas la défier avec des ultimatums.Si on veut survivre, on n'a pas le droit de se donner de limite.On détourne la tête et on continue."
LE DON DE Patrick O'Leary.
Tellement vrai....
Claire
Eir, l'attentive déesse a sur ses genoux un merle blanc du nord..il tient dans son bec une âme délicate comme un flocon de neige..quand elle sera fondue, il sifflera le plus mélodieux des chants pour qu'elle s'envole vers les roses de Provins
RépondreSupprimerServante de la déesse de l’Amour, Freyja, la déesse Eir est la déesse de la médecine, bien qu’elle occupe une importance secondaire parmi les dieux médecins de la mythologie nordique.elle aurait pu se trouver dans l'herbier féérique associée à une plante....
RépondreSupprimerImpression Chimérique
RépondreSupprimerUne première touche de couleur s'immisce sur la toile,
Les émotions s'inscrivent à chaque empâtement.
Sur son Isis l'artiste lève peu à peu le voile,
Chaque trait apposé trahit ses sentiments.
Le décor s'efface devant ses gracieux contours,
La braise de ses cheveux enflamme le chevalet,
L'albâtre de sa peau, son plus précieux atour,
Révèle toute sa majesté à son humble valet.
Une Muse a redonné vie à sa palette.
Sa passion le transporte dans un monde onirique,
Où dans chaque miroir son Égérie se reflète.
Le pinceau caresse une dernière fois Polymnie.
Au moment où s'achève l'impression chimérique,
Sa déesse lui fait l'honneur d'une épiphanie.
Alex et Élodie (avec un poème d'Alex)
Bonsoir Amandine
RépondreSupprimerJe me suis inscrite à l'instant sur le blog. J'ai choisis un poème qui est une de mes références, et qui est à mon sens, une jolie reflexion sur le rêve et la réalité, et la frontière qui existe entre.
"Le Miroir D'un Moment" de Paul Eluard
"Il dissipe le jour,
Il montre aux hommes les images déliées de l'apparence,
Il enlève aux hommes la possibilité de se distraire.
Il est dur comme la pierre,
La pierre informe,
La pierre du mouvement et de la vue,
Et son éclat est tel que toutes les armures, tous les masques en sont faussés.
Ce que la main a pris dédaigne même de prendre la forme de la main,
Ce qui a été compris n'existe plus,
L'oiseau s'est confondu avec le vent,
Le ciel avec sa vérité,
L'homme avec sa réalité. "
=)
bloomy14@hotmail.com
Kikou Amandine,
RépondreSupprimerVoici pour toi, hors concours et juste par amitié et tendresse, un extrait d'un de mes derniers écrits que je n'ai pas encore eut le temps de poster sur mon blog (mouaih... j'ai encore bien du mal à organiser mon planning ces temps ci lol):
"L'instant de création est à l'Art
Ce qu'est l'oiseau aux feuillus ravis.
L'essence furtive d'un rêve bavard
Qui s'enracine tel l'Arbre de Vie..."
Gros Gros Bisous
Que les fées déposent sur ta frimousse douceur et bonheur,
Amitiés,
Hélégia (Gwladys)
Bonjour Amandine.
RépondreSupprimerVoici ma contribution, moins poétique que les précédentes, mais tout aussi « divine » !
« Les dieux. Les dieux avaient besoin de fidèles. La foi était la nourriture des dieux. Mais ils avaient besoin d’une forme. Les dieux devenaient tels que les fidèles les imaginaient. Ainsi la déesse de la sagesse arborait un pingouin. Le même sort aurait pu tomber sur n’importe quelle divinité. Elle aurait dû hériter d’une chouette. Tout le monde sait ça. Mais un mauvais sculpteur qui ne connait les chouettes que par ouï-dire réalise un travail saboté, la foi se met de la partie, et on se retrouve avec une déesse de la sagesse encombrée d’un oiseau qui porte en permanence un habit de soirée et empeste le poisson. »
Les petits dieux, de Terry Pratchett
Et je me permets, de rajouter la préface du même livre :
« Il existe une malédiction qui dit : Puisses-tu vivre des moments passionnants. »
Puissions-nous tous subir cette malédiction!
Leisalan
« Ainsi ma poésie s’adresse-t-elle
RépondreSupprimerA l’enfant évanoui en nous qui demeure
Et isolé se meurt, étouffant en secret son pleur.
L’enfance tendre et solitaire,
Absente ou opprimée, en nous demeure et se meurt
Et s’éloigne avec lenteur [...] »
EXTRAITS du poème ETRE. de Melisandre Karuna